Brésil : plaidoirie de la dernière chance pour Dilma Rousseff devant le Sénat

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Dilma Rousseff, la présidente brésilienne suspendue de ses fonctions, va tenter de se défendre lundi devant le Sénat. Si elle est destituée au cours de la procédure, le vice-président, Michel Temer, assumera la présidence sur une base intérimaire.

Dernière audience du procès en destitution de Dilma Rousseff, lundi 29 août. La présidente brésilienne suspendue de ses fonctions doit se défendre devant le Sénat brésilien au cours d’une procédure susceptible de mettre fin à son second mandat et à treize ans de gouvernements de gauche.

Accusée d'avoir engagé des dépenses sans l'approbation du Congrès et d'avoir maquillé les comptes publics pour dissimuler l'ampleur du déficit budgétaire lors de la campagne présidentielle de 2014, Dilma Rousseff a démenti tout abus. Elle dénonce le processus de destitution lancé à son encontre en décembre comme une conspiration contre le Parti des travailleurs (PT) et ses politiques en faveur des Brésiliens les plus modestes. "Elle va demander aux sénateurs indécis de respecter la démocratie et de mettre fin au coup qui est en cours", a déclaré à Reuters un porte-parole de la présidente. "Elle a bon moral", a-t-il ajouté.

Dans un discours d'une demi-heure, Rousseff va évoquer, selon son porte-parole, son combat personnel pour la démocratie et notamment, bien avant son élection à la présidence, son arrestation par la dictature militaire en 1970 et les tortures subies alors qu'elle était membre d'un mouvement de résistance. Vingt de ses anciens ministres, ainsi que son mentor et fondateur du Parti des travailleurs, l'ex-président Luiz Ignacio Lula da Silva, que Dilma Rousseff a reçu, seront présents au Sénat pour la soutenir.

Dilma Rousseff, la présidente brésilienne suspendue de ses fonctions, va tenter de se défendre lundi devant le Sénat. Si elle est destituée au cours de la procédure, le vice-président, Michel Temer, assumera la présidence sur une base intérimaire.

Dernière audience du procès en destitution de Dilma Rousseff, lundi 29 août. La présidente brésilienne suspendue de ses fonctions doit se défendre devant le Sénat brésilien au cours d’une procédure susceptible de mettre fin à son second mandat et à treize ans de gouvernements de gauche.

Accusée d'avoir engagé des dépenses sans l'approbation du Congrès et d'avoir maquillé les comptes publics pour dissimuler l'ampleur du déficit budgétaire lors de la campagne présidentielle de 2014, Dilma Rousseff a démenti tout abus. Elle dénonce le processus de destitution lancé à son encontre en décembre comme une conspiration contre le Parti des travailleurs (PT) et ses politiques en faveur des Brésiliens les plus modestes. "Elle va demander aux sénateurs indécis de respecter la démocratie et de mettre fin au coup qui est en cours", a déclaré à Reuters un porte-parole de la présidente. "Elle a bon moral", a-t-il ajouté.

Dans un discours d'une demi-heure, Rousseff va évoquer, selon son porte-parole, son combat personnel pour la démocratie et notamment, bien avant son élection à la présidence, son arrestation par la dictature militaire en 1970 et les tortures subies alors qu'elle était membre d'un mouvement de résistance. Vingt de ses anciens ministres, ainsi que son mentor et fondateur du Parti des travailleurs, l'ex-président Luiz Ignacio Lula da Silva, que Dilma Rousseff a reçu, seront présents au Sénat pour la soutenir.