Communiqué Banque de Maurice

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Une révision du traité  fiscal avec l’inde n’aura qu’un impact mitigé sur notre secteur bancaire dans un avenir prévisible. Les banques importantes de notre système financier, y compris les deux plus grandes banques locales, n’ont pas de préoccupations majeures de liquidités, découlant du traite de non double imposition   C’est ce que précise la Banque de Maurice dans un communique publié hier soir sur son site web au sujet de la signature d'un protocole d'amendement du traité de non double imposition (DTAA) entre Mauric et l'Inde mardi dernier.   La Banque Centrale  souligne entre autres que depuis que l'Inde a décidé en 2012 de mettre en œuvre les dispositions de la GAAR, la General Anti-avoidance Rule, les banques locales avaient commencé à diversifier leurs portefeuilles et  réduire  leur dépendance sur les opérations avec l'Inde. La Banque de Maurice  rappelle qu’elle a défini, depuis plusieurs années des normes de prudence sur les risques de liquidité que les institutions bancaires suivent déjà. Elles doivent, de ce fait établir et mettre en œuvre des politiques de gestion de liquidité prudentes. Les banques son tenues d'avoir une liquidité suffisante pour répondre aux besoins imprévus des liquidités lors de situations tendues. Le Gouverneur de la Banque a au cours des deux derniers jours rencontré les directeurs exécutifs des banques d'importance systémique pour faire le point de la situation à la suite de la signature du Protocole. Presque toutes les 22 banques opérant sous notre juridiction ont considérablement réduit leur exposition aux risques de liquidité résultant des activités du traité fiscal. Toutefois,  précise la Banque Centrale dans les années à venir, la masse d'entreprises générée sous notre juridiction pourrait souffrir si des mesures concrètes et novatrices ne sont pas prises… il y a un besoin d' examiner, de modifier et d' innover le modèle d'affaires que le secteur a adopté pendant des années.   Et de conclure que les études faites par le FMI et la  Banque Mondiale en Novembre 2015 sur la résilience par rapports aux chocs de liquidités ont démontré que le secteur bancaire mauricien peut bien faire face à l’éventualité de retraits conséquents  en cas d’une renégociation défavorable du traité discal avec l’Inde.