G20 en Chine, les dirigeants affichent leur unité pour stimuler la croissance mondiale et répondre à la crise des réfugiés.

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Le G20 a appelé lundi à recourir davantage aux dépenses publiques, et non seulement aux assouplissements monétaires, pour relancer une économie mondiale en berne, selon le communiqué final du sommet de Hangzhou (Chine), tout en dopant l'innovation pour en faire un «moteur de croissance».

«Nos stratégies budgétaires sont tout aussi importantes (que la politique monétaire). Nous rendons la politique fiscale et les dépenses publiques plus favorables à la croissance», indique la version française du document, tandis que le président chinois Xi Jinping a appelé à «rallumer le moteur de la croissance par l'innovation»

Le G20 a appelé l'ensemble des pays à «renforcer leur aide» et à mieux «coordonner les efforts» internationaux pour s'attaquer à la crise des réfugiés et «partager les charges correspondantes», selon le communiqué final du sommet de Hangzhou.

 

Le G20, qui représente 85% de la richesse mondiale, a également réitéré son appel à mieux «coordonner les efforts à l'échelle mondiale», afin de s'attaquer aux «causes profondes de la crise des réfugiés» et «partager les charges correspondantes», poursuit le communiqué.

Il s'agit d'un engagement non contraignant, avait néanmoins averti plus tôt lundi un haut diplomate européen sous couvert d'anonymat. «Il y a une différence entre engagement et concrétisation (...), mais du moins cela figure» dans la déclaration finale.

 

Les dirigeants des plus grandes économies développées et émergentes du monde se sont accordés pour «s'opposer au protectionnisme», a également déclaré lundi le président chinois, Xi Jinping. «Nous nous sommes accordés pour soutenir le système d'échanges commerciaux multilatéral et nous opposer au protectionnisme», a déclaré Xi Jinping, lors d'une conférence de presse concluant deux journées de réunions.

 

Le G20 est déterminé à combattre «les attaques populistes» contre la mondialisation en mettant plus l'accent dans ses discours sur les bénéfices du commerce mondial pour la population, a affirmé lundi la directrice générale du FMI, Christine Lagarde.

Au cours du sommet, «il y avait de la détermination dans la salle pour mieux identifier les bénéfices du commerce, afin de répondre aux critiques populistes et faciles contre la mondialisation», a déclaré Christine Lagarde lors d'une conférence de presse après la réunion.

La Première ministre britannique, Theresa May, a affirmé que l'Inde, le Mexique, la Corée du Sud et Singapour étaient disposés à ouvrir des discussions sur des accords commerciaux avec le Royaume-Uni, qui a décidé en juin de quitter l'UE.