Les demandeurs d'asile qui refusaient de quitter un ancien centre de détention géré par l'Australie en Papouasie-Nouvelle-Guinée ont été transférés dans un autre logement, a confirmé le gouvernement de Canberra. Des bus transportant environ 300 demandeurs d'asile ont quitté le camp de l'île de Manus après une opération de police. Des centaines d'hommes ont refusé de quitter le camp quand il s'est fermé le 31 octobre, provoquant un affrontement de trois semaines. Des hommes ont été passés à tabac avec des matraques par la police de PNG vendredi, ont affirmé des détenus.Des vidéos postées sur les réseaux sociaux ont montré que les autorités de la PNG balançaient les pôles vers les demandeurs d'asile.
Plus tôt, le commissaire de police Gari Baki a déclaré que les renvois avaient eu lieu jeudi "pacifiquement et sans recours à la force". L'Australie a déclaré qu'elle n'était pas impliquée dans l'opération. Dans le cadre d'une politique controversée, l'Australie a arrêté des demandeurs d'asile qui arrivent par bateau dans des camps sur l'île de Manus et à Nauru, une petite nation du Pacifique.
L'Australie a fermé le centre de l'île de Manus après qu'un tribunal de Papouasie-Nouvelle-Guinée a statué qu'il était anti-constitutionnel.
Photo: la-croix.com