Les autorités policières allemandes assurent que l’enquête n’a pas permis d’établir de lien entre l’auteur de la fusillade de Munich, qui a fait au moins neuf morts, et l’organisation État islamique. La fusillade ayant semé la panique à Munich et fait 9 morts et 27 blessés, vendredi, a été perpétrée par un jeune forcené souffrant de problèmes psychiatriques, sans rapport avec le jihadisme, et fasciné par le massacre commis il y a tout juste cinq ans par Breivik en Norvège.
Les perquisitions réalisées aux domiciles du tueur et de ses parents "n’ont pas permis d’établir de lien avec l’organisation Etat islamique a en effet déclaré le chef de la police Hubertus Andrae, lors d’une conférence de presse, samedi 23 juillet. Il s’agit d’un "déséquilibré sans motif politique", a précisé Thomas Steinkraus-Koch le porte-parole du parquet de Munich.Identifié comme David Ali Sonboly, le jeune Germano-Iranien de 18 ans est né à Munich, de parents venus en Allemagne à la fin des années 1990 comme demandeurs d'asile et fréquentait une école de la villeendredi, en début de soirée, il a ouvert le feu sur un groupe de personnes dans un centre commercial et à proximité. Il a ensuite été blessé par la police puis s'est donné la mort. Dans son sac à dos, les enquêteurs ont retrouvé environ 300 munitions, suggérant qu'il avait à l'origine l'intention de tuer un nombre encore beaucoup plus important de personnes.La police va aussi devoir déterminer comment il a pu se procurer son arme, un pistolet Glock de calibre 9 mm, acquis manifestement illégalement car le numéro de série était limé.
