Paix au Proche-Orient: Donald Trump et Mahmoud Abbas se veulent optimistes

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Donald Trump a reçu ce mercredi 3 mai pour la première fois à la Maison Blanche son homologue palestinien Mahmoud Abbas. Le président américain s’est dit convaincu de la possibilité d’aboutir à un accord de paix entre Israël et les Palestiniens.

« Nous voulons créer la paix entre Israël et les Palestiniens, nous y arriverons », a affirmé ce mercredi Donald Trump. Le président américain est cependant resté très évasif sur la méthode qu’il comptait employait pour aboutir sur un dossier sur lequel tous ses prédécesseurs ont échoué.

Se proposant d’être un « médiateur », un « arbitre » ou un « facilitateur » d’un « processus qui mènera à la paix », Donald Trump a estimé que les échecs passés ne rendaient pas nécessairement la tâche impossible. « Dans ma vie, j’ai toujours entendu que l’accord le plus difficile à conclure était probablement celui entre les Israéliens et les Palestiniens. Voyons si nous pouvons faire mentir cette affirmation », a déclaré le président américain.

A ses côtés, le leader palestinien s’est également voulu optimiste. Mahmoud Abbas s’est dit prêt à croire à un nouvel élan, grâce justement à l’« autorité », la « sagesse » et les « compétences » de Donald Trump « en matière de négociations ». « Avec vous, a-t-il conclu en anglais à l’adresse de son hôte tout sourire, nous allons y parvenir ».

Mahmoud Abbas est toutefois resté sur les positions habituelles des Palestiniens : la paix signifie une solution à deux Etats, dans les frontières de 1967. « Notre peuple subit, depuis 50 ans, la plus longue occupation de l’histoire, a-t-il poursuivi, et nous demandons aux Israéliens de reconnaître un Etat palestinien, dont Jérusalem-Est, comme nous reconnaissons Israël ».

Les deux hommes sont restés dans les termes diplomatiques les plus généraux.  C’est la position américaine inchangée depuis des lustres qui a été énoncée par Donald Trump, dont la seule annonce tangible fut la reprise d’un processus de paix, approuvé, dit-il, par le Premier ministre Benyamin Netanyahu.