La décision du Premier ministre britannique Boris Johnson de suspendre la Chambre des Communes cinq semaines à l’approche du Brexit a été jugée « illégale » ce mardi 24 septembre par la Cour suprême du Royaume-Uni. Boris Johnson va devoir au minimum autoriser le Parlement à siéger à nouveau.
Pour le président de la Chambre des communes, John Bercow, "c’est un affront à la Constitution". Dans un tweet, la porte-parole de l’opposition travailliste pour les Affaires intérieures, Diane Abott parle de "coup d’Etat contre le Parlement. Contre les électeurs, et contre leurs représentants politiques."
Ce verdict constitue un nouveau revers pour M. Johnson, accusé par ses détracteurs d’avoir suspendu le parlement pour museler l’opposition et précipiter son pays vers une sortie sans accord de l’Union européenne le 31 octobre.