La pression maintenue en Algérie

 |  Posted by Reeya Rambojun  |  0

Avec la démission de Tayeb Belaiz, c’est un pilier du régime qui s’effondre : Vingt ans passés aux côtés de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika. Les Algériens se réjouissent. Mais cette démission n’est donc qu’un tiers de victoire. Tayeb Belaïz fait partie des « 3 B », avec le chef d’État par intérim Abdelkader Bensalah et Noureddine Bedoui, Premier ministre, ils sont la bête  noire des Algériens. La joie du peuple ne sera entière que lorsque ce trio au complet  aura été chassé, répètent inlassablement les Algériens lors des manifestations. À Alger, certains partis de l’opposition applaudissent : le « système » montre des faiblesses, il s’effrite. Mais d’autres mettent en garde : cette démission n’est qu’une diversion, le régime sacrifie les indésirables pour mieux rester en place. 

Source : Rfi